Le rapport de l' IGAS dénonce les dérives de la chirurgie de l'obésité : pas assez de préparation et de suivi
https://obe.revuesonline.com/articles/lvobe/abs/first/lvobe_2018_sprobe000627/lvobe_2018_sprobe000627.html
https://obe.revuesonline.com/articles/lvobe/abs/first/contents/contents.html
Si vous voulez lire un résumé du roman "la femme qui voit de l'autre côté du miroir", vous pouvez suivre le lien ci-dessus, il mène à la revue Obésité, LA revue de la chirurgie bariatrique.
A raison, le rapport de l'IGAS souligne que trop d'opérations se font, trop sont vouées à l'échec, parce que ... "on opère pas un estomac, on opère une personne" comme nous ne cessons de le répéter !
Pour accéder au rapport :
60 000
interventions en 2016, soit un triplement en 10 ans
Notre roman, "la femme qui voit de l'autre côté du miroir" (paru en juin, ed Eyrolles) est le seul à avoir comme sujet central ce thème. C'est aussi le seul "feel good" où une spécialiste de ce sujet s'est donné la peine de publier un livre pour le grand public, celui qui ne lit pas les rapports, ni les essais. Co-écrit avec Dahnée Leportois, par le biais de la fiction ce roman permet de saisir ce qui conditionne le regard que l’on pose sur soi. La confiance en soi passe par derrière le miroir et l’excès de poids n’est qu’une des problématiques, en rien la seule et unique, d’ailleurs.
https://obe.revuesonline.com/articles/lvobe/abs/first/contents/contents.html
Si vous voulez lire un résumé du roman "la femme qui voit de l'autre côté du miroir", vous pouvez suivre le lien ci-dessus, il mène à la revue Obésité, LA revue de la chirurgie bariatrique.
A raison, le rapport de l'IGAS souligne que trop d'opérations se font, trop sont vouées à l'échec, parce que ... "on opère pas un estomac, on opère une personne" comme nous ne cessons de le répéter !
Pour accéder au rapport :
Que dire de ce rapport IGAS ?
500 000
personnes déjà opérées en France.
60 000
interventions en 2016, soit un triplement en 10 ans
L’essor très important de la
chirurgie de l’obésité en France - triplement des interventions ces dix
dernières années, pour atteindre 60 000 en 2016 (environ 300 M€ de dépenses
directes) - s’explique par l’échec de la prévention de l’obésité, par les limites
de la prise en charge pluridisciplinaire de ces personnes et par l’augmentation
la large accessibilité de l’offre, son remboursement par la Sécurité Sociale, à
l’inverse de pays voisins. En France, la progression des chirurgies est plus
importante que la prévalence de l’obésité, il y a de quoi s’interroger.
(J’ajouterais
volontiers : A pourcentage égal, il
y a beaucoup plus de femmes qui font une chirurgie. La confusion
« beauté/santé » peut demander réflexion).
Le développement de la chirurgie
bariatrique pose de sérieuses questions : les éléments recueillis par la
mission montrent qu’une part des indications est sans doute excessive ou mal
posée, qu’il existe des lacunes significatives dans la préparation des
personnes et dans le suivi post-opératoire (la moitié des personnes opérées ne
seraient pas suivies ou insuffisamment, alors que c’est une condition pour
prévenir certains risques et optimiser les effets de la chirurgie). Elle demande donc un suivi à vie, ce n’est
pas dit et écrit aux patients. Ils s’attendent encore à une solution magique,
alors qu’il y a 40 % d’échecs, y compris pour les réinterventions. Les patients
ne sont pas informés.
De surcroit, on ne connaît pas à
ce jour les effets à long et à très long terme des modifications anatomiques
qui en résultent.
Les recommandations
de la mission vont principalement dans trois directions :
> organiser l’offre de
chirurgie bariatrique de manière plus cohérente ; améliorer la pertinence, la
sécurité et la qualité des soins pour optimiser l’efficacité de l’intervention
et réduire ses risques ; enfin, aller au-devant des personnes ‘perdues de vue’ ;
> soutenir la mise en place
d’un suivi pré et post opératoire effectif ainsi que des solutions
complémentaires et/ou alternatives à la chirurgie ;
> renforcer et rénover le
dispositif des 37 centres spécialisés de l’obésité créés à la suite du plan
obésité 2011- 2013.
Le rapport de l' IGAS dénonce les dérives de la chirurgie de l'obésité : pas assez de préparation et de suivi
Reviewed by Catherine Grangeard
on
septembre 13, 2018
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