Image de soi et obésité : la Belgique et la France, même combat... européen

Ce matin nous pouvons vous donner à lire ce qui a été écrit dans le grand journal belge Le Soir daté du Jeudi 18 avril 2019 (p 23), jusqu’alors c’était uniquement visible par les abonnés.


Le Soir  

Au contraire des 200 pages d'un roman fluide et aisé à parcourir, grâce auxquelles Catherine Grangeard et Daphnée Leportois parviennent à nous ...


Et c’est dommage !

Hugues Renaux dans la rubrique grand format a écrit un long et très bel article sous un pseudo, précise-t-il… C’est tout de même inquiétant que pour écrire sur un tel sujet, l’auteur choisisse d’écrire sous un autre nom que le sien. Cela me fait penser qu’il doit être connu et qu’il ne souhaite pas être résumé à cet aspect de sa vie. La grossophobie ambiante est telle qu’il a sans doute raison !

Un grand merci à Hugues pour ce qu’il écrit de notre livre. Effectivement nous avons opté pour le genre « roman populaire » pour rendre digeste toutes les infos que nous souhaitions communiquer à notre public, ce grand public qui n’apprécie pas trop les essais… et quand on veut être lues, mieux vaut parler le langage des gens à qui on s’adresse !


Extrait de l’article :

On pourrait écrire un livre sur la ques-

tion de l’obésité, de l’image de soi, de la

chirurgie bariatrique, de l’industrie

agroalimentaire, du diktat de la min-

ceur et des maladies de civilisation.

Mais ce ne serait peut-être pas très

plaisant à lire. Au contraire des 200

pages d’un roman fluide et aisé à par-

courir, grâce auxquelles Catherine

Grangeard et Daphnée Leportois par-

viennent à nous glisser dans la peau

d’une jeune femme de 25 ans qui porte

30 kilos en trop et qui en souffre pro-

fondément. Au point de l’isoler sociale-

ment, alors que son métier de profes-

seur l’amène à être largement plongée

dans la société. Du calvaire de la mis-

sion « habillement » à celui du voyage

dans les transports en commun sur-

chargés et inadaptés, tous ces cailloux

de la vie quotidienne qu’entraînent des

kilos en trop sont bien décrits, en toute

sensibilité et sans mièvrerie. On ne

saura pas quelle quantité d’elles Daph-

née Leportois et Catherine Grangeard

auront mise dans le personnage de

Lucie, mais il n’y a pas de doutes que le

personnage a été notamment composé

à partir des récits de patientes en psy-

chanalyse de la seconde. Au-delà, il y a

la personnalité intime d’une jeune

femme de 2019, qui veut aimer la vie,

tomber amoureuse, construire un futur

qui chante, tandis que le monde

semble se refermer sur elle en l’ex-

cluant chaque jour un peu plus. Au

passage, le livre constitue une mise en

garde contre l’évidence entre la chirur-

gie bariatrique et le « retour en ar-

rière ». Sans travail sur soi et sans

« changement de vie », la chirurgie ne

sera qu’un pis-aller, voire un danger. H.R.

« La femme qui voit

de l’autre côté du miroir »

CATHERINE GRANGEARD

ET DAPHNÉE LEPORTOIS

« La femme qui voit

de l’autre côté du miroir »

Ed. Eyrolles, 14 euros.
Image de soi et obésité : la Belgique et la France, même combat... européen Image de soi et obésité : la Belgique et la France, même combat... européen Reviewed by Catherine Grangeard on avril 27, 2019 Rating: 5

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