Le blues post J.O Paris 2024 , la dépression inéluctable ?

 

Après la pression, la dépression ?

ce temps entre parenthèses où l'extraordinaire, l'exceptionnel des exploits des champions a fait vibrer, rêver, où le dépassement de soi a extrait de la banalité du quotidien il faut redescendre, retrouver la dure réalité... Pas envie ! 

Les petites querelles vont de nouveau envahir l'espace mental à la place de la fusion, l'identification... Le narcissisme réconforté doit de nouveau souffrir. Pas envie ! 

L'état de grâce, déjà fini ? La lune de miel, terminée ? L'union, aussi ? Pas envie !

D'autant que cette trêve s'est révélée comme une bonne surprise, on ne s'y attendait pas. On a savouré.

Renoncer ? Déjà ? Les vacances seraient finies ? Pas envie !

On sait que plus l'investissement, plus l'attachement a été fort, plus s'en passer crée du manque, plus c'est difficile de se passer du bon objet, d'en faire son deuil. L'idéal commun, le collectif, le partage a réchauffé les coeurs. S'installe alors  une nostalgie qui amplifie le merveilleux perdu. La ferveur crée un désir que ça ne s'arrête pas. Le dur désir de durer...

Après la fusion, de nouveau la confusion ? On non !