CONFINEMENT et vie psychique : l'inconscient s'en mêle
CONFINEMENT : J 4
Préserver notre santé mentale
C’est pas gagné ! Des études très sérieuses révèlent qu’après
10 jours d’isolement forcé les impacts psychologiques sont importants, certains
l’assimilent à un stress post-traumatique !
Alors, il ne s’agit pas uniquement de penser à « Après,
la fête ! »… S’évader dans un futur fantasmé est certes une
bouffée d’oxygène. Sauf si on se ment à soi-même. Sauf si on ne tirait pas les
leçons de ce que ce confinement offre, malgré lui. Demain se prépare aujourd’hui.
« Ici et maintenant », je fais comment ? Pas
seulement comment faire passer le temps mais aussi comment je m’occupe de moi :
j’en suis où de ma vie ?
Ces questions existentielles émergent d’autant plus que l’on
est à l’arrêt, H 24 coincé entre 4 murs. Autant en profiter !
Il ne s’agit pas de regarder son nombril et disséquer ses
états d’âme. Certains hyperactifs évitent d’ordinaire des arrêts sur image,
donner du sens à ses choix peut être déprimant. La fuite en avant s’ensuit. Et
parfois, droit dans le mur, on s’éclate.
Des plaisanteries sur le net circulent et c’est salutaire à
plus d’un titre. L’humour est un geste – barrière inestimable. Et, chacune
révèle un sens profond. Tout psychanalyste vous dira que l’inconscient en émerge.
Or, avoir un commerce facile avec son inconscient permet de savoir où on en est
vraiment. ET, c’est mieux !
Consentir n’est pas désirer !
Hier, je le disais. Et je me répète ! Dans tous les
domaines de l’existence, se poser régulièrement des questions est le moyen de
ne pas se perdre de vue, soi-même. Inutile d’attendre le soir de sa vie… Pendant
qu’on est vivants, mieux vaut savoir quel est notre réel désir et tenter d’y
accéder. Ç a s’appelle donner du sens à sa vie. Et ce n’est pas donné à tout le
monde, ça demande quelques efforts.
Donc des blagues sur le net attirent notre attention. Celles
qui nous font rire (ou nous interpellent d’une manière ou d’une autre) en
disent long sur nous. Vous pouvez essayer de creuser, ça fait passer le temps
et puisqu’il vaut mieux avoir quelques outils pour accéder à l’inconscient en
voilà un des plus agréables.
Exemple, les blagues qui se moquent du fait qu’on devrait
réussir à survivre dans son canapé alors que nos grands-parents ont fait la
guerre, certains se sont cachés des mois, etc. Blagues qui oublient qu’en ce moment
même des réfugiés vivent ces situations, d’ailleurs. Quolibets visant à ridiculiser
les souffrances psychiques bien réelles de l’enfermement. Signes de méthode
Coué, de déni, de désignation de celles et ceux qui sont des nuls, et j’en
passe…
C’est extraordinaire, n’est-ce pas ?
Rions, il en restera toujours quelque chose 😊
A demain…
CONFINEMENT et vie psychique : l'inconscient s'en mêle
Reviewed by grangeard
on
mars 20, 2020
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