Le confinement à travers les âges : J 13
CONFINEMENT : J 13
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Le confinement à travers les âges
Que l’on ait 4 ans, 17, 23, 40 ans ou que l’on soit Boomers,
le confinement ne représente pas du tout la même chose. En raison des
différences de personnalités, des situations de confinement et des âges, tout peut
osciller d’un extrême psychique à l’autre.
Comme on l’a vu hier, dans certains cas la promiscuité risque
de ressembler à l’enfer.
A l’opposé, venant de certains jardins de confinés
contents de J6, on a pu humer des effluves de barbecues, les jours derniers.
On y entendait de la musique et résonner des rires d’enfants, les après-midis
ensoleillés. Sortir du paradis du confinement sera traumatique !
Durant le confinement le bonheur et le malheur continuent à
coexister.
Certains enfants sont angoissés, ils ne comprennent pas pourquoi
ils sont empêchés de sortir retrouver des copains et des copines pour jouer. Ils
s’inquiètent de n’être plus aimés, ils n’ont plus le droit d’embrasser
celles et ceux qui les câlinaient il y a peu. Les cauchemars se multiplient au
fil des nuits. Les mots employés à la télé que regardent les parents les
terrifient. C’est la guerre !
D’autres enfants sont rassurés par ce que les adultes de
l’entourage expliquent. Ça va passer, il faut rester sans bouger de la maison
quelques semaines pour ne pas être malades et la vie va reprendre normalement
après. Carpe diem !
Ce que le confinement révèle de chacun
Comment comprendre le risque mortel qu’un virus minuscule répand sur tout ce qu’il touche quand on est tout petit ?
Quand on est adolescent, qu’en est-il ? L’accès à
l’information via les réseaux sociaux supplante les parents. A qui faire
confiance puisque toutes les versions sont accessibles et divergent ?
Il se vérifie que préexiste une orientation personnelle à la
réception des messages. Ce préalable effectue une sélection à la foi accordée à
ce qui est reçu.
In fine les arguments sont davantage triés en fonction de la croyance de
l’individu qu’en fonction de ce qui est transmis.
Et ce, quel que soit l’âge !
Si les enfants sont des angoissés, ils le restent durant ce
confinement. Les raisons pour lesquelles il en est ainsi n’ont rien à voir avec
l’événement bien particulier. S’ils sont tranquilles, ils se contentent des
explications données et attendent que ça se passe.
« Les enfants sont des éponges », cette
expression montre comment ils perçoivent le climat environnant. Il est par
conséquent illusoire d’espérer calmer les enfants et les adolescents lorsque
l’agitation règne alentour.
Pour les rendre plus sereins, le plus efficace est de rendre l’atmosphère
moins anxiogène. Autrement dit il suffit de commencer par les
parents !
Durant le confinement, est-ce envisageable d’appliquer ce
conseil à la lettre ? Ou bien comment traiter ce qui s’y oppose ? Où
est-ce que ça résiste ?
Ici et maintenant, nous retrouvons exactement le même
fonctionnement psychique que d’habitude. Les circonstances sont exceptionnelles
mais nous restons qui nous sommes avec un certain type de réactions aux
événements de la vie. Il y a fort à parier que cette période exacerbe la
nature profonde de chacun, c’est éventuellement profitable. Le diagnostic en
est facilité.
Car tout peut s’améliorer. Nos réactions évoluent quand on
souhaite les faire évoluer. Même si parfois c’est compliqué…
A demain…
Le confinement à travers les âges : J 13
Reviewed by grangeard
on
mars 29, 2020
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