Le blues des blouses. Sous les blouses, qui porte la blouse ? CONFINEMENT J 26
CONFINEMENT : J 26
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Le blues
des Blouses
Les Indispensables du confinement en ont parfois assez que l’on
s’intéresse davantage aux états d’âme de ceux qui ne peuvent sortir alors
qu’ils aimeraient bien aussi rester à la maison. Mais leur métier fait qu’ils
n’ont pas le choix.
Les Indispensables du confinement portent une blouse
de travail et uniformes apparentés, beaucoup moins sont en costumes/cravates
ou tailleurs/talons aiguilles. Le look a bien changé depuis le 17 mars.
La blouse de travail date de l’Antiquité,
elle était portée par-dessus les autres vêtements pour les protéger. Elle a
toujours la même utilité aujourd’hui. Elle s’ouvre par devant, par le côté ou
dans le dos, par une boutonnière qui fait toute la longueur du vêtement. Les
manches sont soit courtes, soit longues.
La blouse est un vêtement répandu dans les ateliers et les usines et dans un certain nombre de lieux de travail. C’est un vêtement qui a beaucoup évolué au fil du temps. Notamment au 19e siècle, au moment de la révolution industrielle. A cette époque, elle se portait avec une ceinture. Les ouvriers avaient commencé à porter des blouses bleues, et les supérieurs hiérarchiques des blouses blanches. C’est d’ailleurs à ce moment-là que la notion de « bleu de travail » est apparue.
Au départ financé par l’ouvrier lui-même, le vêtement de travail fera rapidement partie des revendications des employés, entre autres avantages associés au salaire.
Aujourd’hui, les blouses de travail se déclinent dans des designs originaux et des coupes modernes. Il est fréquent que l’entreprise choisisse pour ses employés une couleur qui corresponde à sa charte graphique, et qu’elle y appose son nom et son logo. Certains employés apprécient particulièrement ce port de la blouse personnalisée ; elle symbolise pour eux leur fierté d’appartenance à l’entreprise ou à l’institution.
La blouse est un vêtement répandu dans les ateliers et les usines et dans un certain nombre de lieux de travail. C’est un vêtement qui a beaucoup évolué au fil du temps. Notamment au 19e siècle, au moment de la révolution industrielle. A cette époque, elle se portait avec une ceinture. Les ouvriers avaient commencé à porter des blouses bleues, et les supérieurs hiérarchiques des blouses blanches. C’est d’ailleurs à ce moment-là que la notion de « bleu de travail » est apparue.
Au départ financé par l’ouvrier lui-même, le vêtement de travail fera rapidement partie des revendications des employés, entre autres avantages associés au salaire.
Aujourd’hui, les blouses de travail se déclinent dans des designs originaux et des coupes modernes. Il est fréquent que l’entreprise choisisse pour ses employés une couleur qui corresponde à sa charte graphique, et qu’elle y appose son nom et son logo. Certains employés apprécient particulièrement ce port de la blouse personnalisée ; elle symbolise pour eux leur fierté d’appartenance à l’entreprise ou à l’institution.
LA BLOUSE FAIT LE MOINE
Chaque blouse est adaptée
à chaque profession. Un ouvrier travaillant en logistique a par exemple besoin
de moins de poches qu’un artisan qui doit tout le temps porter sur lui de
nombreux outils.
La blouse bleue est
souvent celle qui est utilisée pour les travaux de ménage (cuisine, repas,
vaisselle, ménage, rangement, jardin...).
La blouse de ménagère
se décline aussi en tissus imprimés. Elle est la plupart du temps sans manches.
Autrefois, la blouse
grise d’écolier faisait partie de l’uniforme de l’écolier.
Le sarrau était la blouse de travail que les paysans et ouvriers portaient jusqu’au début du 20e siècle. On appelle aussi sarrau le vêtement que le chirurgien porte pendant l’opération. Au sein du milieu médical, la blouse est omniprésente. Elle est portée par les médecins, infirmières, laborantins... Elle leur sert notamment à se protéger des bactéries. Souvent la blouse médicale est de couleur unie (la fameuse « blouse blanche », mais elle peut être aussi bleue, rose ou verte...).
Le sarrau était la blouse de travail que les paysans et ouvriers portaient jusqu’au début du 20e siècle. On appelle aussi sarrau le vêtement que le chirurgien porte pendant l’opération. Au sein du milieu médical, la blouse est omniprésente. Elle est portée par les médecins, infirmières, laborantins... Elle leur sert notamment à se protéger des bactéries. Souvent la blouse médicale est de couleur unie (la fameuse « blouse blanche », mais elle peut être aussi bleue, rose ou verte...).
En cuisine, la blouse
protège non seulement l’élément cuisiné des microbes ambiants, mais aussi le
cuisinier lui-même des salissures diverses, et souvent mieux que le tablier.
Dans le milieu
industriel, la blouse sert à se protéger des coupures et des projections. Il
existe enfin des blouses dites « à protection du porteur ». C’est-à-dire
qu’elles constituent de véritables « équipements de protection individuelle ».
Certains étudiants,
notamment dans les écoles d’ingénieurs, portent enfin la blouse comme un
vêtement folklorique de tradition. C’est notamment le cas lors des occasions
importantes (intégration de nouveaux élèves, actions caritatives, fêtes
diverses). Ce port de la blouse est un hommage rendu en souvenir de l’époque où
les élèves des écoles d’ingénieurs portaient la blouse 50 % du temps.
Qu’est-ce
que le blues ?
L'origine
de cette expression est liée au blues, un genre musical, vocal et
instrumental dérivé des chants de travail des populations afro-américaines
subissant la ségrégation raciale aux États-Unis. Le blues est apparu
dans le Sud des États-Unis au cours du XIXᵉ siècle. C'est un style empreint de
nostalgie où le chanteur exprime sa tristesse et ses déboires.
Avoir le blues exprime la
mélancolie.
Les Indispensables du confinement ressent-ils ce bleu à l’âme ? Le
décalage avec le reste de la population peut être dur à vivre. Parfois la
mesquinerie endurée les rend perplexe. Les caissières sont en première ligne à
cet égard.
Le décalage durant cette période est
certain. Les préoccupations quotidiennes sont si éloignées entre ceux du dedans
et ceux du dehors en raison de cette expérience vécue, si étrange et étrangère
durant les dernières semaines. La
distance réelle n’a peut-être pas changé mais elle est d’autant visible durant
cette période.
Le bleu à l’âme est-il passager ou va-t-il creuser quelque chose d’incommunicable ?
C’est très difficile à dire et encore plus à généraliser. Chaque personne est
singulière.
Pour que le
blues des Blouses soit une mélodie sans rancune il est bon de se souvenir à
quoi servent les blouses. (Nous remercions le site Label-blouse de nous en avoir enseigné
l’essentiel plus haut.)
La
protection du porteur est l’objectif. Celles et ceux qui sont indispensables à leurs postes de
travail le sont pour assurer notre survie, ce n’est pas qu’un mythe.
A ces envies
de savoir ce qui se porte sous les blouses s’ajoute la question existentielle
de comprendre qui porte la blouse.
Que notre
Johnny national nous réunisse,
Le blues, ça veut dire que je t'aime
Et que j'ai mal à en crever
Je pleure mais je chante quand même
Et que j'ai mal à en crever
Je pleure mais je chante quand même
A demain…
Le blues des blouses. Sous les blouses, qui porte la blouse ? CONFINEMENT J 26
Reviewed by grangeard
on
avril 11, 2020
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