OUEST FRANCE et la journée internationale de la ménopause : pas une insulte !

 

Vous savez que Ouest France est le journal le plus lu de France ?

Son site le plus visité ?

C'est un titre à destination grand public...

POINT DE VUE. Journée mondiale de la ménopause : « Vieillir n’est pas que pure perte »

Dès ce matin, vous pouvez rejoindre cette tribune dans l'édition papier et sur le site en accès libre (et conseillé ;)

Vous y apprendrez certainement beaucoup...

Extrait pour vous mettre l'eau à la bouche ?

Ménostop et andropause

Étymologiquement parlant, la ménopause est composée de meno qui signifie règles. En fait de pause, on devrait plutôt dire ménostop… C’est la fin des règles, pas une simple pause comme lors de grossesses : dans la ménopause, l’arrêt des règles n’est pas ponctuel mais définitif. Pour autant, la vie de la femme ne s’arrête pas brutalement lors de la ménopause. Sa vie sexuelle, non plus.

Andropause : andro = homme. Alors là, c’est une autre histoire ! La vie de l’homme s’arrête-t-elle ? Que nenni… enfin, en principe, non ! À partir de 45 ans, une baisse hormonale se constate, la testostérone diminue. Chez les hommes, la chute hormonale est progressive. Mais la vie continue ! On ne peut pas parler d’androstop.

Ces précisions sont importantes. Les femmes n’ont plus de règles et n’ont plus la capacité d’enfanter. La plupart ne s’en plaignent pas le moins du monde. « Il y a un temps pour tout ! » disent beaucoup d’entre elles.

La question de la vieillesse

Vieillir comporterait des effets secondaires ! « Sans blague ? »… Qui ne le sait pas ? C’est ridicule de sembler le découvrir. L’avantage de l’allongement de la durée de vie se paie avec quelques désagréments.

Alors, ménopause et andropause, faut-il en parler ? Pourquoi pas. Mais surtout… Comment ?

Est-ce que cela signifie que l’on reconnaît aux deux sexes des points communs dans le fait de vieillir ? Jusqu’alors les femmes étaient seules censées devenir vieilles et les hommes semblaient uniquement gagner en maturité.

Ou faut-il plutôt s’inquiéter d’une volonté de médicaliser ces périodes de vie ?

Nous savons que plus on répète un message, plus il devient familier et plus il est perçu comme naturel. Or, plus on parle de ménopause et d’andropause (est-ce pour respecter la parité ou pour augmenter le chiffre d’affaires des labos ?) et plus on prépare les gens à concevoir ces étapes normales de la vie comme étant un souci dont il faut prévenir ou guérir les conséquences. Car à partir de la cinquantaine la façon dont on parle de ces moments de la vie est surtout négative. C’est peu encourageant ! Les gens semblent finis.

Si ces étapes de la vie s’accompagnent de difficultés, elles seront à traiter. Il est inutile de présumer que ce sera obligatoirement le cas.

Émettre des avis sur la meilleure manière de vivre, en général, quel que soit l’âge, est, à mon sens, plus un débat philosophique que médical. Revenons au sens de la vie, revenons à l’essentiel.

Pause, mais pause de quoi ?

..................................................